
30 avril 2025
Alors que les négociations pour la libération des otages retenus à Gaza patinent, un rapport médical spécial publié ce lundi soulève de sérieuses inquiétudes quant à la possibilité de récupérer les dépouilles des otages présumés morts.
Le document met en garde contre un risque réel de disparition définitive de certains corps, ce qui compliquerait tout retour pour une inhumation digne.
Selon un reportage diffusé sur la chaîne 12 à la veille de Yom Hazikaron, les conditions sur le terrain à Gaza pourraient empêcher l’identification ou même la localisation de certains corps.
Le rapport repose sur l’hypothèse que l’emplacement des otages tués serait connu uniquement par un petit nombre de personnes. Si ces individus venaient à disparaître au cours des combats, leurs connaissances risqueraient d’être perdues à jamais. À cela s’ajoute le danger d’atteintes à l’intégrité des restes du fait des conditions extrêmes sur place.
Le professeur Hagai Levin, chef du service de santé du Centre des familles pour le retour des otages, alerte : « Il existe un réel danger pour les personnes enlevées, un danger qui pourrait compromettre leur retour pour une inhumation décente. »
Selon lui, l’incertitude entourant le sort des otages – vivants ou morts – alimente une profonde détresse nationale. « Sans retour, les familles deviennent des morts-vivants. Cette blessure sape la confiance sur laquelle repose tout le tissu social. » Le professeur Levin insiste : il s’agit d’une obligation morale et nationale pour l’État d’Israël, fondée sur le contrat tacite qui lie la société israélienne à ses citoyens.
Selon les estimations, 35 otages morts et 24 vivants se trouvent encore aux mains du Hamas et d’autres groupes terroristes. Radio judaica exige leur libération immédiate et sans conditions.