29 avril 2025
Toujours pas d’avancée dans les négociations sur les otages. Le principal point d'achoppement des pourparlers reste le désarmement du Hamas.
"Israël exige que la branche militaire du Hamas cesse d'exister."
Ces précisions tempèrent l'optimisme suscité par des responsables égyptiens qui évoquaient lundi une "percée significative" dans les négociations. Selon l'agence Reuters, un accord aurait été trouvé sur un cessez-le-feu à long terme, mais plusieurs questions restaient en suspens.
Un responsable politique israélien a officiellement rejeté lundi la proposition d'un cessez-le-feu de cinq ans en échange de la libération de tous les otages.
Parallèlement, des sources du Hamas ont indiqué que leur délégation avait présenté à Doha et au Caire leur vision d'un cessez-le-feu permanent, incluant une trêve de cinq ans et un échange de prisonniers en une seule phase. La chaîne égyptienne Al Qahera News TV a rapporté que le chef des renseignements égyptiens, le général Hassan Mahmoud Rashad, devait rencontrer une délégation israélienne dirigée par Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques.
Israël s'apprête à élargir son opération militaire à Gaza et à augmenter significativement la mobilisation de ses réservistes, a annoncé lundi un responsable de la défense israélien. Face à l'impasse des négociations pour la libération des otages, les dirigeants israéliens ont décidé de mettre en œuvre leurs menaces d'intensification des combats.
Plusieurs ministres de haut rang ont plaidé pour une approbation immédiate d'une action élargie de Tsahal à Gaza, mais la décision a été reportée en raison de la volonté du Premier ministre Benjamin Netanyahu et du ministre de la Défense Israel Katz d'épuiser les voies diplomatiques. "Il y a des idées lancées par certains États arabes, comme un cessez-le-feu de cinq ans", a déclaré une source politique. "Nous n'accepterons jamais une trêve avec le Hamas qui lui permettrait de se réarmer et de poursuivre sa guerre contre Israël avec encore plus de force."
