11 août 2025
Le Qatar et l'Égypte prévoient de finaliser le cadre d’une nouvelle proposition d'accord sur les otages cette semaine ou la suivante.
Le journal qatari Al-Araby Al-Jadeed rapporte qu'une délégation du Hamas, dirigée par le chef du groupe terroriste à Gaza, Khalil al-Hayya, arrivera au Caire dans le cadre des efforts visant à relancer le canal de négociation entre le Hamas et l'Égypte en vue de parvenir à un accord de cessez-le-feu à Gaza.
Selon le rapport, la Turquie a contribué à renouer les liens entre l'Égypte et le Hamas. Cette information n'a pas été confirmée par d'autres sources.
La nouvelle proposition intervient dans le cadre des discussions sur l'évacuation des habitants de la ville de Gaza, qui devrait durer trois mois.
Le Hamas, qui détient toujours 50 Israéliens en otage, a exigé la libération des terroristes de Nukhba, des garanties internationales de ne pas reprendre les combats et le retrait complet d'Israël de la bande de Gaza.
Le Hamas a précédemment refusé de désarmer avant la création d'un État palestinien, avec Jérusalem comme capitale, et a menacé de traiter toute puissance étrangère administrant Gaza comme une extension de l'« occupation » israélienne.
Benjamin Netanyahu affirme qu'Israël ne cherche pas à occuper Gaza, mais à « la libérer du Hamas ».
La pression s'intensifie sur Israël pour mettre fin à la guerre.
L’ONU n’est pas en reste et a mis en garde hier contre un « nouveau désastre » lié au plan israélien pour Gaza. Un conseil de sécurité a lieu aujourd’hui
Pour l’ambassadeur de la France : "Face à la gravité des dernières annonces faites par Israel, nous ne pouvons que tirer la sonnette d’alarme. Nous l’avons indiqué le 8 août dernier, la France condamne dans les termes les plus forts le plan du gouvernement israélien".
De son côté, le leader néerlandais Geert Wilders a annoncé samedi avoir eu un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.
Il a affirmé sur X à son homologue israélien que, malgré « les critiques de politiciens faibles et des médias biaisés », « des millions de personnes en Europe » soutenaient ses « actions courageuses » pour libérer « Israël et Gaza des terroristes du Hamas ».
« Son combat est notre combat », a ajouté le chef du Parti pour la liberté (PVV), estimant que les deux peuples « chérissent la vie et la liberté » tandis que leurs ennemis « aiment la mort et la destruction ». Il a conclu son message par le hashtag « #AmIsraelChai » (« Le peuple d’Israël est vivant »).
