
12 août 2025
Le chef d’état-major Eyal Zamir a évalué hier la préparation opérationnelle de Tsahal sur la capacité de l’armée à faire face à des scénarios multi-fronts.
Il a inspecté aussi le développement des forces, l’entraînement, les normes opérationnelles et d’autres enjeux clés.
Lors de cette évaluation, Eyal Zamir a annoncé que l’armée israélienne se trouve « à l’aube d’une nouvelle phase de la guerre à Gaza ». Il a affirmé que la méthode d’action serait adaptée aux objectifs fixés, « avec les otages au centre de nos préoccupations ».
« Nous ferons tout pour protéger leur vie et les ramener », a-t-il ajouté.
Le chef d’état-major a également insisté sur la nécessité de « permettre aux soldats réguliers et réservistes de reprendre leur souffle », en instaurant des pauses opérationnelles pour poursuivre le déploiement à Gaza « de manière optimale » tout en préservant les forces pour l’avenir.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou s'est exprimé lors de l'inauguration du musée de la Knesset : "Nous sommes proches de la fin de la campagne à Gaza, nous agissons pour le retour de tous, vivants comme morts".
Un plan pour Gaza qui risque de coûter cher aux israéliens.
Des sources israéliennes estiment que le coût de la prise de contrôle de la ville de Gaza pourrait atteindre entre 12 et 15 milliards de shekels par mois, soit de 3,07 à 3,85 milliards d'euros. Selon un plan de campagne étalé sur trois mois, la dépense cumulée s’élèverait à environ 45 milliards de shekels, soit 11,5 milliards d'euros, ce qui représente une hausse de 2 % du déficit public ou une réduction d’environ 7 % du budget de l’État.
Si le gouvernement décide d’instaurer un régime militaire permanent dans la bande de Gaza, cela entraînerait une charge annuelle supplémentaire de 20 milliards de shekels, soit 5,12 milliards d'euros.