
07 mai 2025
Dans son conflit avec les Houthis du Yémen, Israël a frappé hier l'aéroport de de Sanaa la capitale, ainsi que plusieurs centrales électriques utilisées à des fins terroristes.
En 15 minutes, des dizaines d’avions de combat israélien, déployant 50 munitions, ont neutralisé l’aéroport international, des centrales électriques et une usine de béton utilisées par les Houthis pour des activités terroristes. Sanaa a annoncé un bilan de trois personnes tuées et 35 blessées. On estime à 20 milliards de dollars les dommages provoqués par ces frappes israéliennes au Yémen. A ce sujet, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré :
“Le choix du moment de la riposte, de la manière de riposter et des cibles à frapper est une réflexion que nous menons en permanence. Cela tient également au patron des Houthis, l'Iran, sans leur approbation et leur soutien de longue date les Houthis n'auraient pas pu mener cette attaque de missiles contre nous.
Le président Trump l'a dit il y a un mois et demi. Je le dis aussi aujourd'hui : nous réglerons nos comptes avec quiconque s'en prend à l'État d'Israël”. Ce sont les mots de Benjamin Netanyahou.
Donald Trump qui a déclaré mardi que les États-Unis allaient cesser de bombarder les Houthis au Yémen après avoir affirmé que le groupe mandataire de l'Iran avait accepté de cesser d'attaquer les navires au Moyen-Orient.
Israël n'aurait pas été informé à l'avance de l'annonce du président américain concernant les Houthis.
Mahdi al-Mashat, chef du Conseil politique suprême des Houthis du Yémen, a déclaré que le groupe soutiendra Gaza en poursuivant ses attaques. Il conseille aux Israéliens de "rester dans les abris" car leur gouvernement ne pourra pas les protéger, précisant que le cessez-le-feu avec les États-Unis n'inclut pas l'arrêt des frappes contre Israël.
Interrogé sur la promesse des Houthis de continuer à attaquer Israël, D. Trump a répondu : « J'en discuterai si quelque chose se passe ». «ils ne veulent rien avoir à faire avec nous, et ils le font savoir », a dit D. Trump dans le bureau ovale.
Lorsqu'on lui demande si les négociations sur les otages ont progressé et s'il a parlé au Premier ministre Benjamin Netanyahu du plan israélien de réoccupation de la totalité de Gaza, le président américain botte en touche.
« C'est vraiment l'heure de vérité... pour l'Iran », déclare-t-il, exhortant l'Iran à accepter un accord nucléaire avec les États-Unis.
Donald Trump réaffirme que l'Iran ne peut être autorisé à posséder une arme nucléaire et prévient qu'il y aura des répercussions majeures si l'Iran ne parvient pas à un accord avec les États-Unis.