Les Nations Unies ont annoncé lundi soir leur soutien au plan de paix pour Gaza proposé par Donald Trump.


30 septembre 2025

Les Nations Unies (ONU) ont annoncé lundi soir leur soutien au plan de paix pour Gaza proposé par le président américain Donald Trump. 

"Nous saluons toutes les tentatives de médiation et sommes prêts à les soutenir, y compris en fournissant une aide humanitaire", a déclaré un porte-parole de l'ONU à New York.

L'ONU a souligné lundi qu'elle avait jusqu'ici soutenu toutes les tentatives de médiation menées par les États-Unis, l'Égypte et le Qatar.

La France, l'Italie et le Royaume-Uni exhortent tous le Hamas à accepter la proposition et à déposer les armes.

En Europe, où Trump a déclaré que les dirigeants avaient été « très impliqués » dans le processus d'élaboration de la proposition, le président français Emmanuel Macron a salué l'engagement de Washington à mettre fin à la guerre à Gaza et à obtenir la libération des 48 otages restants, vivants ou morts.

« J'attends d'Israël qu'il s'engage résolument sur cette base », a-t-il écrit dans une déclaration publiée sur X. « Le Hamas n'a d'autre choix que de libérer immédiatement tous les otages et de suivre ce plan.

L'Italie voisine a également déclaré qu'elle accueillait favorablement ce plan visant à mettre fin à la guerre.

L’Italie a réaffirmé qu'elle était prête à jouer son rôle en étroite coordination avec les États-Unis, ses partenaires européens et les acteurs régionaux.

« La proposition présentée aujourd'hui par le président américain Donald Trump pourrait marquer un tournant, permettant une cessation permanente des hostilités, la libération immédiate de tous les otages et un accès humanitaire complet et sécurisé pour la population civile », a déclaré le bureau de la Première ministre italienne Giorgia Meloni dans un communiqué.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a également apporté son soutien à la vision de Trump, déclarant que le Royaume-Uni exhortait « toutes les parties à se réunir et à travailler avec l'administration américaine pour finaliser cet accord et le concrétiser ».

« Le Hamas devrait maintenant accepter ce plan et mettre fin à la misère, en déposant les armes et en libérant tous les otages restants », a déclaré Starmer, ajoutant que le Royaume-Uni était prêt à travailler avec ses partenaires pour « instaurer une paix durable, où Palestiniens et Israéliens peuvent vivre côte à côte en toute sécurité ».

Même le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a également exprimé son soutien au plan de Trump.

Il affirme que "la souffrance doit cesser" et plaidant pour un accès humanitaire immédiat. L’Espagne, a-t-il ajouté, reste convaincue que seule "la coexistence de deux États, israélien et palestinien, dans la paix et la sécurité" peut garantir une paix durable.

Outre-Atlantique, le nouveau Premier ministre canadien, Mark Carney, a parlé d’un "plan historique" et exigé la libération immédiate de tous les otages. 

Il a annoncé que le Canada se tenait prêt à intensifier l’aide humanitaire vers Gaza et à travailler avec ses partenaires pour bâtir "un État palestinien souverain, démocratique et viable vivant en sécurité aux côtés d’Israël".

Et Recep Tayyip Erdogan le président turc a salué "le leadership de Trump pour mettre fin au bain de sang" et promis la contribution d’Ankara à un "cessez-le-feu juste et durable". 

De son côté, le Premier ministre indien Narendra Modi a jugé l’initiative "viable pour une paix durable, la sécurité et le développement des peuples israélien et palestinien, ainsi que de toute la région".

Le président turc Tayyip Erdogan salue les « efforts et le leadership » de Donald Trump pour mettre fin à la guerre à Gaza dans un message publié sur X.

« Je salue les efforts et le leadership du président américain Donald Trump visant à mettre fin au bain de sang à Gaza et à parvenir à un cessez-le-feu », écrit M. Erdogan, qui a rencontré M. Trump à la Maison Blanche pour la première fois en six ans la semaine dernière.

La Turquie continuera à contribuer au processus « en vue d'établir une paix juste et durable acceptable pour toutes les parties », ajoute-t-il.