
01 octobre 2025
La réponse du Hamas sur le plan de paix au Moyen-Orient est attendue avant la fin de l’ultimatum de trois à quatre jours fixé par Donald Trump.
Des informations contradictoires circulent dans les médias arabes quant à la réponse du Hamas. Selon certains rapports, le Hamas rejette totalement le plan, tandis que d’autres affirment qu’il s’apprête à l’accepter avec de légères modifications.
Pour les dirigeants du Hamas, le message est pourtant clair : céder ou risquer l’isolement diplomatique.
Selon le blog Gaza Report, les derniers dirigeants du Hamas à Gaza se disent prêts à un accord de cessez-le-feu, mais la décision finale dépend de la direction en exil, principalement installée au Qatar.
Le plan, négocié sans la participation du mouvement terroriste islamiste palestinien, exige notamment le désarmement de la milice, une condition que cette dernière a toujours rejetée. Le Hamas a toutefois indiqué qu’il examinerait la proposition « de bonne foi » avant d’y répondre officiellement.
Les signaux venus des médiateurs régionaux indiquent donc que le mouvement islamiste devrait, en principe, répondre favorablement à la proposition américaine. Selon des sources proches des négociations, le Hamas n’osera pas dire non face à la pression exercée par ses propres alliés, au premier rang desquels le Qatar, la Turquie et l’Égypte, qui lui demandent explicitement d’accepter l’accord.
Cependant, on estime que la réponse du Hamas sera plutôt : « Oui, mais ». Reste une inconnue : jusqu’où cherchera-t-il à amender le texte ? Si la réponse du Hamas s’accompagne de conditions irréalistes, le risque serait de retomber dans l’impasse des cycles de négociations précédents.
De son côté, un haut responsable du Hamas a déclaré à la BBC que le mouvement est « susceptible de rejeter » le plan de paix proposé par Donald Trump pour Gaza. Selon lui, ce projet « sert les intérêts d’Israël » tout en « ignorant ceux du peuple palestinien ». Le Hamas refuse en particulier la condition de désarmement et la remise de ses armes, jugées "inacceptables". Le mouvement terroriste rejette également le déploiement d’une Force internationale de stabilisation (ISF) dans la bande de Gaza, qu’il considère comme une "nouvelle forme d’occupation".
Yom Kippour s'annonce donc compliqué, entre l’attente anxieuse d’un accord qui ramènerait les otages à la maison et la crainte que tout s’effondre une fois de plus.