"Je pense que nous aurons très bientôt un accord sur Gaza", déclare Donald Trump.


08 septembre 2025

"Je pense que nous aurons très bientôt un accord sur Gaza", déclare Donald Trump alors que pour l’instant, le Hamas n’a pas bougé ses positions depuis le début de la guerre et a en réalité écarté la proposition du président américain.

Donald Trump a laissé entendre qu'un accord sur Gaza pourrait bientôt être conclu, après avoir lancé ce qu'il a appelé son "dernier avertissement" au groupe terroriste. 

Selon lui, "il pourrait y avoir un peu moins de 20 otages (vivants) parce que certains, vous savez, ont tendance à mourir". 

Les responsables israéliens de la sécurité ont dénoncé les propos de Trump affirmant que de telles déclarations revenaient à autoriser leur massacre.

"On travaille sur une solution qui sera très bonne et les détails seront bientôt disponibles. Je ne souhaite pas en dire plus". a déclaré le président américain "Nous essayons de résoudre cette question, de ramener les otages, de régler ce problème. Nous avons donc eu de très bonnes discussions. De bonnes choses peuvent arriver", a-t-il ajouté.

Israël a donné dimanche soir son accord de principe à l’américaine visant à obtenir la libération des otages détenus à Gaza. Selon la chaîne israélienne Kan, les États-Unis ont transmis au Hamas, par l'intermédiaire de Gershon Baskin, une proposition dont les grandes lignes ont reçu l'aval de Jérusalem.

Les médias israéliens ont dévoilé les détails de l’offre américaine visant à mettre fin aux combats. 

Donald Trump a écrit sur Truth Social que « les Israéliens ont accepté les termes » d’un accord et qu’il est temps que le Hamas en fasse de même. « Si le Hamas ne les accepte pas, il n’y aura pas d’autre avertissement », a-t-il prévenu, affirmant que « tout le monde veut le retour des otages et la fin de la guerre ».

Le Hamas a confirmé avoir reçu par l’intermédiaire de médiateurs plusieurs idées américaines en vue d’un cessez-le-feu mais l’organisation terroriste conditionne toujours sa position à la libération de tous les prisonniers palestiniens. Une déclaration claire de fin de la guerre et un retrait total d’Israël de Gaza.

Le Hamas affirme aussi être prêt à accepter la création d’un comité palestinien “indépendant” pour gérer la bande de Gaza, mais refuse de se désarmer ou de quitter le territoire. En clair, ce comité ne serait pas réellement indépendant : le Hamas continuerait de le contrôler en coulisses grâce à ses 30 000 hommes armés.

Rien de nouveau sous le soleil donc, présentée comme une ouverture, cette posture du Hamas n’est qu’une répétition des mêmes conditions maximalistes, que Jérusalem n’acceptera jamais.

Le Hamas n’a pas bougé ses positions depuis le début de la guerre et a en réalité écarté la proposition de Donald Trump. 

Ofri Bibas, sœur de l'ancien otage Yarden Bibas, dont l'épouse Shiri et les enfants Ariel et Kfir ont été sauvagement assassinés en captivité, s'est adressée lundi matin au Premier ministre Benjamin Netanyahou lors du congrès d'urgence du "Conseil d'octobre". Son message était sans détour : "Un terroriste de plus tué ne nous rendra pas notre sentiment de sécurité. Il ne restaurera pas la confiance entre les citoyens et l'État. Il ne renouvellera pas le contrat entre l'État et ses citoyens."