
20 août 2025
En Belgique, après la commission des affaires étrangères convoquée au parlement fédéral pour examiner la position de la Belgique sur le conflit au Moyen Orient, c’est dans les parlements wallons et flamands que la question a été débattue hier.
Les trois partis d’oppositions, PS, Ecolo et PTB, se sont aussi associés pour déposer une motion. Ils demandent une reconnaissance immédiate de l’Etat de Palestine. Dans cette motion, il est aussi question d’un plaidoyer pour le respect du droit international humanitaire, de la suspension de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, d’un cessez-le-feu immédiat, de la libération des otages et de toutes les sanctions que le gouvernement fédéral pourrait adopter pour faire pression sur le gouvernement israélien.
Elle demande au gouvernement wallon d’interpeller le gouvernement fédéral et la Commission européenne pour obtenir la suspension d’entités israéliennes au programme Horizon Europe.
On rappelle que la semaine dernière, Maxime Prévot avait expliqué souhaiter “avancer” sur la reconnaissance d’un état palestinien, avant le mois de Septembre, et a assuré qu’il allait porter ce sujet à l’agenda du Kern ainsi que la question de sanctions supplémentaires à l’égard d’Israël.
Le parlement flamand a lui aussi réuni en urgence sa commission des relations extérieures pour se pencher sur la situation à Gaza
Dans la majorité, Vooruit et le CD&V ont de nouveau insisté pour que des mesures soient prises contre Israël.
Le ministre-président régional, Matthias Diependaele (N-VA), y a mis en garde contre des mesures qui affecteraient davantage l’économie flamande qu’Israël, comme la fermeture temporaire du bureau de Flanders Investment & Trade (FIT) à Tel-Aviv. “Je veux examiner les mesures qui font réellement la différence, et qui ne nous font pas plus de mal qu’à eux”, a-t-il déclaré. Pour la CD&V, au contraire, la fermeture temporaire du bureau de Tel-Aviv de cette entreprise flamande serait “un message clair”.