
22 septembre 2025
À la suite de la décision du Royaume-Uni, de l’Australie et du Canada de reconnaître un État palestinien, Jérusalem cherche la réponse la plus adaptée. Benjamin Netanyahu envisage d’appliquer une souveraineté partielle sur la Judée-Samarie.
Une mesure symbolique destinée à marquer le refus israélien, tout en évitant une rupture brutale avec les partenaires arabes des Accords d’Abraham.
Le Premier ministre doit rencontrer la semaine prochaine le président américain Donald Trump aux USA afin de coordonner la riposte. L’objectif : endiguer l’élan international en faveur de la reconnaissance palestinienne sans compromettre les relations régionales stratégiques.
Cependant la pression interne est forte. Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a déjà annoncé qu’il soumettra une proposition de souveraineté complète au prochain Conseil des ministres. Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a pour sa part martelé : «La seule réponse est la souveraineté sur la patrie du peuple juif en Judée et Samarie et l’enterrement définitif de l’idée délirante d’un État palestinien. »
De son côté, Netanyahu a rappelé plusieurs choses ce dimanche.
« J’ai un message très clair. Ceux qui reconnaissent un État palestinien après les massacres du 7 octobre offrent une prime au terrorisme. Et je le dis clairement : cela n’arrivera pas. Il n’y aura pas d’État palestinien à l’ouest du Jourdain. (...) Nous avons doublé la population juive en Judée-Samarie et nous continuerons sur cette voie. La réponse que nous allons donner à ce gain offert au terrorisme, elle sera donnée à mon retour des États-Unis. Attendez… »