
16 juillet 2025
Suite aux sanctions contre Francesca Albanese, la rapporteuse spéciale de l’ONU et sous la pression d’une vingtaine de pays, et d’une mobilisation massive, les 3 commissaires de l’ONU accusés de partialité contre Israël ont démissionné.
"Leur obsession à accuser Israël tout en ignorant le Hamas et le Hezbollah avait transformé cette commission en une véritable « inquisition ». assure Hillel Neuier, le directeur exécutif de UN Watch qui s'est réjoui de cette démission : "C'est sans précédent, il s'agit d'une première dans l'histoire des Nations unies. Nous pensons qu’ils ont pris peur après les sanctions imposées par les Etats-Unis à l'encontre de la rapporteuse spéciale des Nations unies Francesca Albanese. Ils ont estimé qu'ils pourraient à leur tour être touchés par des mesures similaires", a expliqué Hillel Neuer.
Dès le départ, quand elle a été nommée en 2022, on savait qu’elle était anti Israël, elle avait souvent comparé Israël au Troisième Reich. UN Watch a recueilli 120 000 signatures dans sa pétition contre la rapporteuse de l’ONU.
Les trois membres démissionnaires de cette commission se sont eux aussi illustrés par le passé par des propos anti-israéliens scandaleux, frisant l'antisémitisme.
Navi Pillay, avant d'être nommé à la tête de cette commission, faisait du lobbying pour sanctionner je cite "l'apartheid israélien". Miloon Khotari, juste après avoir rejoint cette commission, a fait une déclaration affirmant que les réseaux sociaux étaient, je cite, "contrôlés par le lobby juif". Nous parlons donc de gens dont les opinions sont complètement biaisées par rapport à Israël. " assurait Hillel Neuier.
Pour expliquer la nomination de tels membres à l’ONU, Hillel Neuer rappelle que 60 % des membres du Conseil des droits de l'homme de l'ONU sont issus de pays comme la Chine, l'Iran, le Qatar ou le Pakistan, soit le contraire de démocraties - en plus d'être des pays particulièrement hostiles à l'Etat hébreu. "Tous agissent de concert avec les représentants palestiniens pour nommer ce genre de personnes et faire avancer leurs intérêts", souligne le responsable.
On voit aussi d’autres biais à l’ONU, avec des pays comme l’Iran nommé à la commission des droits des femmes. Et un président de la commission des droits des femmes était jusqu’à il y a quelque mois l’Arabie saoudite.
“On peut donc se réjouir qu'il y ait enfin un peu de justice à l’ONU” conclut Hillel Neuier. Et remercier Marco Rubio sans qui rien n’aurait bougé sans doute aux Nations Unies.
D’autant que malgré les sanctions, la rapporteuse spéciale des Nations Unies persiste et signe et affirme qu'il est temps que les nations du monde entier prennent des mesures concrètes pour mettre fin à ce qu'elle qualifie de « génocide » à Gaza.
Elle s'adressait hier aux délégués de 30 pays réunis dans la capitale colombienne Bogota, pour discuter de la guerre entre Israël et le Hamas.
« Chaque État doit immédiatement revoir et suspendre toutes ses relations avec l'État d'Israël [...] et veiller à ce que son secteur privé fasse de même », a déclaré Francesca Albanese.
La conférence de deux jours organisée par les gouvernements colombien et sud-africain réunit principalement des pays en développement, bien que les gouvernements espagnol, irlandais et chinois aient également envoyé des délégués.