14 mai 2025
A l’occasion de la première escale de sa tournée au Moyen Orient, le président américain Donald Trump a rencontré le prince saoudien Mohammed Ben Salmane
Et les deux hommes semblent s’être plutôt bien entendus, puisqu’un accord couvrant l'énergie, la défense, l'industrie minière et d'autres secteurs a été signé, selon la télévision d'État saoudienne. La Maison Blanche annonce que l'Arabie saoudite s'apprête à investir 600 milliards de dollars aux États-Unis. Cet accord inclue un contrat d’armement “le plus important de l’histoire” d’une valeur de près de 142 milliards de dollars. Les États-Unis envisagent de vendre des avions F-35 à l’Arabie saoudite. Cependant, comme cela pourrait nuire à l'avantage militaire d'Israël, cet achat pourrait ne jamais voir le jour, pondèrent des sources américaines proches du dossier.
Depuis que Donald Trump a accédé au pouvoir, les relations entre les deux pays se sont considérablement améliorées : "Je crois vraiment que nous nous apprécions beaucoup", a déclaré le président américain, à l’issue de cette rencontre.
Donald Trump est accompagné d'une délégation de dirigeants d'entreprises américaines incluant le milliardaire Elon Musk. Il poursuit sa tournée au Qatar ce mercredi, puis aux Émirats arabes unis jeudi.
Il n’ira pas en Israël.
Le président américain bouleverse de nouveau la diplomatie régionale en annonçant l'arrêt des sanctions américaines contre Damas
C’est depuis Riyad, qu’il a fait cette annonce spectaculaire : “Je vais ordonner l'arrêt des sanctions contre la Syrie pour leur donner une chance de grandeur", a-t-il dit.
Il aurait pris cette décision à la demande du prince héritier Mohammed ben Salmane.
Plus surprenant encore, Donald Trump pourrait "accepter de saluer" Ahmed al-Sharaa lors de son escale d’aujourd’hui au Qatar, rapporte un responsable américain au fait du dossier. De facto, cela marquerait la reconnaissance du nouveau dirigeant syrien, alors que le monde entier était circonspect quant aux intentions de cet ancien terroriste d’Al Qaida devenu dirigeant de son pays.
Le président syrien Ahmed al-Sharaa avait été invité au sommet de la ligue arabe par l’Irak mais sa participation a suscité une controverse à cause de ses allégeances passées. Il ne sera finalement pas présent à ce sommet.
