23 juillet 2025
Les États-Unis ont annoncé hier se retirer de l'Unesco, organisation onusienne pour l'éducation, la science et la culture, jugeant que l’instance usait d’une rhétorique anti-israélienne.
Tammy Bruce, la porte-parole du département d’Etat a déclaré : "la poursuite de la participation des États-Unis à l'Unesco n'est pas dans l'intérêt national". Washington estime en effet que l'agence fait preuve de parti pris contre Israël et promeut des causes "clivantes".
C'est la troisième fois en 40 ans que les États-Unis se retirent de l'Unesco.
Une décision qu’a regretté Audrey Azoulay, directrice générale de l'Unesco. Elle a confirmé que l'organisation a diversifié ses sources de financement, puisque ce retrait américain va lui faire perdre 75 millions de dollars.
Israël, par la voix de son chef de diplomatie Gideon Sa'ar, a salué la décision américaine, la qualifiant d'"étape nécessaire". L'État hébreu "remercie les États-Unis pour leur soutien dans la lutte contre la discrimination anti-israélienne", a-t-il écrit sur X.
L'Unesco est accusée également d’avoir désigné des sites juifs comme patrimoine palestinien et d’utiliser un langage partial sur le conflit israélo-palestinien.
Selon Gideon Saar, ce retrait est un « pas nécessaire » pour garantir un traitement équitable d’Israël et mettre fin à la politisation des agences de l’ONU, qui, d’après ses mots, « doivent subir des réformes fondamentales pour rester pertinentes ».
Il a salué « une mesure nécessaire, destinée à promouvoir la justice et le droit d’Israël à un traitement équitable au sein du système des Nations unies, un droit qui a souvent été bafoué en raison de la politisation de cette instance ».
