12 mai 2025
Le Hamas devait libérer lundi l'otage israélo-américain Edan Alexander après plus de 580 jours de captivité.
Le groupe terroriste palestinien ayant accepté ce geste en signe de bonne volonté envers le président américain Donald Trump avant son voyage dans la région, espérant qu'il amènera à son tour Israël à signer un accord libérant les otages restants en échange de la fin de la guerre, ont déclaré dimanche au Times of Israel un responsable américain, un responsable palestinien et une troisième source au fait de la question.
L'envoyé spécial américain au Moyen-Orient, Steve Witkoff, a appelé les parents d'Alexander, Yael et Adi, dimanche après-midi pour les informer de la nouvelle, a déclaré un responsable américain. Les Alexanders se sont envolés pour Israël avec l'envoyé américain pour les otages, Adam Boehler, dans la nuit de dimanche à lundi, afin d'arriver à temps pour la libération d'Alexander. M. Witkoff devait prendre un vol séparé pour Israël depuis Oman, où il a tenu dimanche le quatrième cycle de négociations nucléaires avec l'Iran.
« Toute la famille est maintenant en route pour Israël », a déclaré Adi, le père d'Edan, au site d'information Ynet. « Nous avons été complètement surpris de recevoir l'appel de Witkoff. Nous étions au courant des négociations, mais pas d'un événement aussi dramatique ».
M. Boehler a lui-même tweeté que la nouvelle de la libération de M. Alexander constituait une avancée positive, ajoutant : « Nous demandons également au Hamas de libérer les corps des quatre autres Américains qui ont été enlevés » :
Les corps des otages tués Itay Chen, Omer Neutra, Gadi Haggai et Judith Weinstein Haggai font partie des 59 otages toujours détenus par le Hamas. Jusqu'à 24 d'entre eux seraient encore en vie.
De son côté le Hamas déclare que Edan Alexander sera « très probablement » libéré lundi ou mardi.
Aucune cérémonie ne sera organisée pour la remise de l'otage, précise la source, ce qui marque une rupture avec les démonstrations morbides et largement critiquées mises en place par le groupe terroriste lors des précédentes libérations.
« Le Hamas a exigé des émissaires américains qu'ils garantissent « l'arrêt de toutes les opérations militaires israéliennes (...) afin de créer un corridor sûr » pour son transfert à la Croix-Rouge.
