Donald Trump s'efforce de faire avancer un accord sur les otages et de mettre fin à la guerre à Gaza.


30 juin 2025

Donald Trump s'efforce de faire avancer un accord visant à obtenir la libération de tous les otages israéliens et à mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas, ont déclaré dimanche au Jerusalem Post des sources proches du processus de négociation.

« Nous sommes optimistes quant à la conclusion d'un accord », a déclaré un responsable américain.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a tenu dimanche une réunion avec un petit groupe de ministres et de hauts responsables de la défense afin de discuter de la guerre à Gaza et décider si Israël devait envoyer une délégation aux pourparlers, qui devraient se tenir soit en Égypte, soit au Qatar.

Environ 75 % des questions ont déjà été résolues au cours des dernières semaines, a déclaré une source au Post. « Les 25 % restants comprennent des questions clés telles que la situation humanitaire, la fin de la guerre elle-même et les garanties exigées par Israël pour empêcher le Hamas de se réarmer. »

Le ministre égyptien des Affaires étrangères a déclaré lors d’une conférence de presse hier soir que son pays travaillait sur un nouvel accord à Gaza qui comprend un cessez-le-feu de 60 jours, en échange de la libération de plusieurs otages israéliens et de l'entrée rapide de l'aide humanitaire à Gaza.

Il espère que cela conduira à un cessez-le-feu complet et à l'entrée en vigueur de la deuxième phase de l'accord. Il a ajouté que les Américains s'accordent sur la nécessité de garanties nécessaires à la pérennité du cessez-le-feu.

Alors que le Hamas avait auparavant rejeté l'idée de l'exil dans le cadre d'un accord, cette option a refait surface dans les négociations.

Mahmoud Mardawi, haut responsable du Hamas à l'étranger a déclaré : 

- Les négociations ont été reportées jusqu'à présent, car l'occupation insiste pour poursuivre la guerre.

- La cessation de la guerre et le retrait sous garanties internationales sont des conditions auxquelles aucun accord ne renonce.

- Le désarmement du Hamas est conditionné à la création d'un État indépendant sur notre territoire, à condition que cet État examine la question des armes du Hamas, faute de quoi il renoncerait à nos droits et à notre souveraineté.

Tsahal contrôle aujourd’hui environ 60 % de la bande de Gaza et devrait achever l'opération « Chars de Gédéon » dans les deux à trois prochaines semaines, avec un contrôle d'environ 80 % de la bande palestinienne.