
11 juin 2025
Hier en Belgique, les ministres de l’Intérieur et de la Défense, Bernard Quintin et Theo Francken, ont signé hier un protocole de coopération entre leurs deux départements pour assurer la surveillance des sites nucléaires belges dans les mois qui viennent.
Actuellement, la surveillance de ces sites est assurée par la DAB, direction de la sécurisation de la police fédérale, mais les effectifs manquent.
À partir du 1er juillet, des militaires assureront la sécurité des centrales nucléaires de Doel et Tihange. Le 1er décembre, il en ira de même pour les installations nucléaires de Mol, Geel et Dessel et le 1er avril 2026 pour le site de Fleurus.
Cet accord permettra de libérer de la capacité policière de l’ordre de 200 agents pour, par effet de domino, renforcer la sécurité à Bruxelles et dans d’autres endroits du pays.
Justement à ce propos, depuis la mort de Fabian, 11 ans, fauché en pleine course-poursuite sur sa trottinette par une voiture de police au parc Elisabeth à Ganshoren, le débat sur les violences policières a été ravivé en Belgique.
Pour Bernard Quintin (MR), ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, ce n’est pas un problème systémique, et donc une responsabilité collective chez les forces de l’ordre, mais plutôt l’addition d’événements isolés. "Il n’y a pas de violences policières, il y a des violences – volontaires ou involontaires – commises par des policiers".
Bernard Quintin, ministre de l'intérieur était l’invité de notre matinale entre 8h45 et 9h15 ce matin, vous pouvez retrouver son interview en réécoute sur notre site internet et sur les réseaux sociaux de Radio Judaica.