
18 juin 2025
Quelques jours avant le sommet de l’alliance à La Haye, prévu la semaine prochaine, le Premier ministre, Bart De Wever tente de préparer la coalition à accepter l’effort nécessaire pour atteindre la future norme de dépense de l’OTAN.
Cela ne “tombe(ra) pas du ciel”, selon les mots du premier ministre. Entouré des ministres des Affaires étrangères et de la Défense, il a défendu sa proposition bec et ongles : résultat d’un processus entamé depuis plusieurs années qui repose sur des plans précis de défense du continent européen, a-t-il fait remarquer à la Chambre.
Dans quelques jours au sommet de La Haye, la Belgique devra consentir à accorder 5% de son budget à sa contribution à l’alliance, soit 3,5% affectés aux dépenses militaires pures et 1,5% aux dépenses de résilience. L’effort à fournir sera considérable, prévient Bart de Wever, qui l’a comparé à un “saut quantique pour rattraper le peloton”. La semaine prochaine à La Haye, la Belgique essaiera d’obtenir des Alliés “la plus grande flexibilité possible” dans ce trajet.
“La Belgique n’obtiendra rien en s’opposant frontalement à cet objectif”, a affirmé le ministre des affaires étrangères Maxime Prévot. Le débat porte maintenant sur les modalités de cet effort à fournir.
“Si tu veux la paix, prépare la guerre” a conclu le premier ministre.