Bart De Wever maintient ses conditions à la reconnaissance de l'Etat de Palestine, dont la libération des otages.


25 septembre 2025

Le Premier ministre belge Bart De Wever a indiqué lundi à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York que la Belgique rejoint la liste des pays qui vont reconnaître un État de Palestine, mais à certaines conditions.

“Cela ne doit pas être une récompense pour le Hamas”, a-t-il souligné lors d’une conférence consacrée à la solution à deux États dans le conflit au Moyen-Orient.

“La Belgique envoie aujourd’hui un signal politique et diplomatique fort au monde en rejoignant la liste des pays qui annoncent la reconnaissance d’un État palestinien”, a-t-il déclaré. Cette solution apparaît toutefois plus lointaine que jamais. Bart De Wever a dénoncé “l’opération militaire en vue d’une occupation complète de Gaza” et “l’indescriptible crise humanitaire”.

“Tout cela suscite aujourd’hui la crainte qu’une (...) coexistence pacifique et durable entre deux États ne soit peut-être plus possible”, a commenté le Premier ministre. Selon le premier les récentes déclarations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et d’autres ministres israéliens constituent également “une raison supplémentaire de confirmer le droit et la nécessité pour les Palestiniens d’avoir leur propre État”.

Bart de Wever a également rappelé que cette reconnaissance sera assortie de conditions, comme indiqué dans un récent accord de gouvernement durement négocié. Parmi celles-ci, la libération de tous les otages encore retenus par le mouvement islamiste palestinien et la mise à l’écart “des organisations terroristes comme le Hamas” du pouvoir à Gaza.

Des relations diplomatiques, comme l’ouverture d’une ambassade ou la conclusion d’accords internationaux, seront ainsi mises en œuvre lorsque le Hamas aura déposé les armes et qu’il y aura de nouvelles élections en Palestine, a ajouté le Premier ministre. Il a aussi appelé tous les pays arabes à reconnaître l’État d’Israël.