975 personnes ont été exécutées par le régime des mollahs en Iran en 2024


19 juin 2025

975 personnes ont été exécutées par le régime des mollahs en Iran en 2024, selon un rapport du secrétaire général des Nations unies.  

Le rapport cite également d'autres violations des droits humains, allant des entraves à la liberté d'expression, au recours à la torture et à la détention arbitraire.

La commissaire adjointe aux droits de l'homme des Nations unies, Nada Al-Nashif, qui a présenté le rapport mercredi au Conseil des droits de l'homme basé à Genève, exhorte l'Iran à suspendre toutes les exécutions comme première étape vers leur interdiction.

Les 975 personnes exécutées en 2024 ont dépassé les 834 estimées en 2023 et ont représenté le taux d'exécutions le plus élevé depuis 2015, selon le rapport onusien. 4 de ces exécutions ont été menées publiquement. L'Iran procède aux exécutions par pendaison.

Le nombre de femmes exécutées a également augmenté. Au moins 31 femmes auraient été exécutées en 2024, contre au moins 22 en 2023. 

Parmi les personnes exécutées, figuraient également des femmes et des hommes liés aux manifestations à la suite du décès de Mahsa Amini, 22 ans, arrêtée par la police des mœurs iranienne et accusée de ne pas porter correctement son voile.

Le rapport indique également qu'un nombre disproportionné de personnes exécutées appartenaient à des minorités iraniennes.

Le rapport indique qu'au moins 31 personnes, dont des dissidents politiques, ont été exécutées pour des infractions liées à la sécurité nationale, telles que l'”espionnage” pour le compte d'Israël.