Maxime Prévot parle pour la première fois de génocide à Gaza, puis se rétracte

En Belgique, le ministre des affaires étrangères Maxime Prévot crée la polémique en dénonçant un “blocus humanitaire” orchestré par Israël, et en parlant pour la première fois de “génocide”.

C’est la première fois qu’il utilise ce terme, et il rejoint en cela certains chefs de file des partis de la coalition Arizona, comme Conner Rousseau (Vooruit) et Sammy Mahdi (CD&V) Le MR et N-VA, refusent d’employer cette notion de génocide. Des propos suivis immédiatement par son parti : "Formellement, c‘est à la justice de se prononcer mais, selon Les Engagés, nous sommes bien face à un génocide", a expliqué Yvan Verougstraete, le président du mouvement centriste, au journal Le Soir. 

Maxime Prévot s’est ensuite rétracté : en tant que ministre des Affaires étrangères, il a reconnu ne pas être "habilité à pouvoir délivrer un message spécifique sur cette question du génocide au nom du gouvernement".

Il précise avoir exprimé "un sentiment personnel" qui n’engage que lui, et réitère : "Face à l’horreur de ce qui se vit à Gaza, on se demande finalement que faudrait-il de plus pour en arriver au stade du génocide."

Il avait également dénoncé ce qu’il appelle un “blocus volontaire” d’aide humanitaire, suggérant que la Belgique prenne des “sanctions contre Israël”.