ââDe Londres à New Delhi en passant par Bruxelles, les réactions enthousiastes se multiplient après l'annonce de l'accord entre Israël et le Hamas. Les médias du monde entier consacrent leurs unes à cette avancée diplomatique historique.
La ministre européenne des Affaires étrangères, Kaja Kallas, a qualifié l'accord de "grande réussite diplomatique et d'une réelle opportunité de mettre fin à la guerre et de libérer les otages", assurant que "l'UE fera le nécessaire pour soutenir la mise en œuvre de l'accord".
L'Italie est même allée plus loin. Le ministre italien des Affaires étrangères a annoncé ce jeudi matin que son pays était "prêt à envoyer des soldats pour des missions de maintien de la paix dans la bande de Gaza", déclarant : "La paix est proche, nous sommes prêts à envoyer des soldats."
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a été l'un des premiers à réagir ce jeudi matin, évoquant "un moment de profond soulagement qui sera ressenti dans le monde entier, et plus particulièrement pour les otages, leurs familles et la population de Gaza, qui ont tous enduré des souffrances inimaginables au cours des deux dernières années".
Le président américain Donald Trump, interrogé par Fox News, n'a pas caché sa satisfaction. "C'est incroyable, c'est tellement bon pour Israël", s'est-il réjoui, soulignant avoir parlé au Premier ministre Netanyahou juste après l'annonce : "Il m'a appelé et m'a dit : 'Je n'arrive pas à y croire, tout le monde m'aime maintenant'. J'ai ajouté : 'Plus important encore, ils aiment à nouveau Israël.' Je lui ai dit : 'Israël ne peut pas lutter contre le monde, Bibi, ils ne peuvent pas lutter contre le monde.' Il l'a très bien compris."
Trump a également insisté sur la dimension régionale de l'accord : "Depuis des années, ils parlent de paix au Moyen-Orient – c'est plus que Gaza dont il s(agit ici, c'est la paix au Moyen-Orient, c'est extraordinaire. Je pense que le Moyen-Orient s'est rallié de manière extraordinaire, et le plus formidable, c'est que les otages vont être libérés."