Le monde se demande si les Etats Unis vont entrer en guerre contre l’Iran aux côtés d’Israël

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est entretenu par téléphone avec le président américain Donald Trump.

Cet entretien a eu lieu avant la réunion de consultation convoquée par le président Trump à Washington. L'envoyé américain pour le Moyen-Orient Steve Witkoff et le général Dan Kane ont été aperçus quittant la Maison Blanche après cette rencontre.

Les USA examinent la possibilité de rejoindre les frappes israéliennes, notamment contre le site nucléaire fortifié de Fordow qui constitue la seconde installation d'enrichissement d'uranium la plus importante d'Iran, après Natanz. Enfoui entre 80 et 90 mètres sous terre, il abrite environ 2 000 centrifugeuses, dont 350 enrichissent l'uranium à 60 %.

Selon un responsable israélien cité par CNN, "nous attendons la décision du président". Des sources israéliennes précisent que Benjamin Netanyahu n'a pas explicitement demandé à Donald Trump de participer aux opérations, espérant plutôt qu'il prenne cette décision de lui-même. 

Benjamin Netanyahu s'est également entretenu hier soir pendant plus de deux heures avec plusieurs ministres et hauts responsables de la défense.

Donald Trump a exigé hier une "capitulation sans condition" de l'Iran, dans une publication sur son réseau Truth social

Par ailleurs, des sources proches du dossier ont rapporté hier que “si les États-Unis rejoignent l'offensive, "ce ne sera pas une action symbolique mais significative", précisant : "Il n'y a aucun doute sur ce que Donald Trump veut et il n'aura pas peur de faire ce qu'il faut pour atteindre cet objectif." 

Ce matin, Washington a annoncé fermer son ambassade à Jérusalem jusqu’à vendredi. Il est également possible que les Américains aident à ravitailler les avions de combat israéliens en vol afin qu'ils puissent rester actifs plus longtemps au-dessus de l'Iran. 

Dans le même temps, l'administration déploie des systèmes de défense dans la région pour protéger les bases américaines dans les pays arabes, tandis que des bombardiers lourds sont positionnés à Diego Garcia et au Qatar.

Oman et le Qatar tentent de jouer les médiateurs entre l'Iran et les États-Unis. Téhéran a même transmis des messages à Israël via ces intermédiaires.