Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré mercredi que son homologue belge Bart De Wever (N-VA) était "faible”.
Et ce après que la Belgique a annoncé son intention de reconnaître l'État de Palestine lors de l'Assemblée générale de l'ONU, selon un communiqué.
"Le Premier ministre belge est un dirigeant faible qui cherche à calmer le terrorisme islamiste en sacrifiant Israël. Il espère nourrir le crocodile terroriste avant qu'il ne dévore la Belgique. Israël (...) continuera de se défendre", a déclaré M. Netanyahu, selon ce communiqué.
Ce n'est pas la première fois que le Premier ministre israélien s'exprime de manière virulente à l'égard de dirigeants étrangers. Il l'a déjà fait auparavant avec le prédécesseur de Bart De Wever, Alexander De Croo, et plus récemment avec le Premier ministre australien Anthony Albanese.
Le ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot (Les Engagés) a insisté, mercredi en commission des Relations extérieures de la Chambre, sur l'unité de l'exécutif à propos de l'accord conclu la veille sur le conflit israélo-palestinien.
En introduction, il a d'ailleurs confirmé s'exprimer "au nom du gouvernement".
"Si, hier, je m'étais permis une interprétation fantasmée de l'accord, ne croyez-vous pas que l'ensemble des partenaires me seraient tombés sur le dos?", a-t-il lancé, en réponse aux accusations de divisions lancées par l'opposition.
Maxime Prévot a qualifié d'"historique" l'accord conclu dans la nuit de lundi à mardi. "Ce sont des décisions historiques, saluées par de nombreux pays, à commencer par la Palestine elle-même", a-t-il souligné.