Réunis ce weekend à Madrid, les pays européens ont menacé de sanctionner Israël si ce dernier continuait d’intensifier ses opérations à Gaza
Hier, Madrid accueillait 20 pays ainsi que des organisations internationales pour discuter de la fin de la guerre à Gaza. L’Espagne souhaite imposer "des sanctions", après que l'Union européenne a décidé cette semaine de revoir son accord de coopération avec Israël.
Une précédente réunion de ce type, organisée à Madrid l'an dernier, avait rassemblé des pays tels que l'Égypte, la Jordanie, le Qatar, l'Arabie saoudite et la Turquie, ainsi que l'Irlande et la Norvège, qui ont reconnu l'existence d'un État palestinien. La réunion de dimanche, à laquelle ont participé aussi des représentants de la Ligue arabe et de l'Organisation de la coopération islamique, visait à promouvoir une solution à deux États.
L’ex-otage Agam Berger a rencontré ce weekend le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. Elle a estimé : “Toutes ces solutions diplomatiques ne fonctionneront pas »
Faisant référence à l’organisation terroriste du Hamas, elle a ajouté : "Ils ne veulent pas de 'coexistence” lors d’une réunion avec le ministre samedi. “Nous n’avons pas d’autre choix » que de poursuivre cette guerre, a-t-elle poursuivi.
À l’issue de la réunion, le ministre des affaires étrangères français a indiqué sur le réseau social X qu’il avait rencontré « des familles d’otages et avec Agam Berger… retenue en captivité pendant 473 jours dans des conditions inhumaines ». « Tous les otages doivent être relâchés. Maintenant. Le Hamas doit être désarmé et exclu de l’avenir politique de Gaza » a-t-il ajouté.