23 août 2024
L'équipe de négociation israélienne est partie pour le Caire afin de discuter d'un accord sur les otages.
Une équipe dirigée par le chef du Mossad, David Barnea, et comprend le général de division Eliezer Toledano, chef de la direction de la stratégie de l'état-major de Tsahal. Par ailleurs, le directeur de la CIA, William Burns, retournera au Caire, en Égypte, au cours du week-end, dans le but de faire progresser les négociations.
On s'attend de moins en moins à des progrès significatifs dans un avenir proche.
L'un des principaux points d'achoppement de ces négociations est la question du corridor de Philadelphie et du point de passage de Rafah avec l'Égypte en cas d'accord.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou insiste sur le fait qu'une présence israélienne dans le corridor Philadelphie est essentielle pour empêcher le Hamas de se réarmer, tandis que le Hamas veut que les forces israéliennes doivent se retirer complètement.
Selon Channel 12, B. Netanyahou a envoyé les négociateurs israéliens au Caire avec des cartes actualisées montrant un déploiement réduit de Tsahal le long du corridor de Philadelphie.
Selon le journal qatari Al-Araby Al-Jadeed, la délégation israélienne s'est également rendue au Caire avec une nouvelle proposition qui prévoit le déploiement permanent d'une mission de surveillance des Nations unies à un certain nombre de points fixes, le long de la frontière entre Gaza et l'Égypte. L'Union européenne disposerait d'une mission au point de passage de Rafah, de même que l'Autorité palestinienne, selon le plan.
Le bureau du Premier ministre israélien a publié une déclaration hier pour démentir les informations selon lesquelles il accepterait la présence d'une force internationale dans le corridor de Philadelphie.
Le Hamas refuse aussi le maintien des troupes de Tsahal le long du corridor de Netzarim, qui empêche les Palestiniens de circuler librement entre le nord et le sud de Gaza.
Channel 12 a également déclaré que le Hamas était prêt à laisser Israël opposer son veto à 50 des centaines de prisonniers de sécurité palestiniens qu'il souhaite libérer, alors qu'Israël veut avoir le droit d'opposer son veto à 65 des libérations potentielles les plus dangereuses. Le Hamas est également prêt à permettre à Israël d'envoyer en exil un plus grand nombre de prisonniers qu'auparavant ; Israël veut avoir le droit d'en exiler 150.
Ces derniers jours, l'équipe de négociation israélienne, notamment le chef du Mossad David Barnea, le chef du Shin Bet Ronen Bar et le général Nitzan Alon seraient en désaccord avec son patron au sujet de ses exigences dans les négociations.
B. Netanyahou qui a déclaré à des « éléments politiques » que l'équipe de négociation était faible et qu'elle cherchait constamment à faire des compromis dans les pourparlers, alors qu'il était « seul » à essayer de protéger les besoins d'Israël en matière de sécurité.
Après une nuit de discussions, pas de progrès entre les deux parties.
Dans tous les cas, s'il existe une possibilité de percée pour un accord, une réunion de suivi pourrait avoir lieu dimanche au Caire.