11 septembre 2024
Avec le blocage actuel pour former un gouvernement bruxellois, une question se pose : celle de la réforme du système institutionnel, une proposition qui ne fait pas l'unanimité.
Les élections régionales, dans la capitale, sont uniques en leur genre. Elles mettent en scène des listes unilingues, avec les francophones d'un côté, les néerlandophones de l'autre. Cela assure à chaque rôle linguistique une représentation garantie au Parlement bruxellois : 17 sièges néerlandophones assurés sur 89. Mais aujourd'hui, l'impossibilité de réunir une majorité de 9 sièges sur 17 côté néerlandophone, met à mal tout le processus.
"Il faut des listes bilingues, un seul collège, comme au niveau communal” déclare Ahmed Laaouej, député bruxellois et président du PS,"On ne peut pas être l'otage d'un blocage côté néerlandais”.
Pour le CD&V et la N-VA, c'est "inacceptable" car avec une telle réforme, le nombre de députés néerlandophones élus au Parlement bruxellois ne serait plus, par contre, ni assuré ni fixe, et dépendrait des voix que parviendraient à récolter ces candidats.
"Les listes bilingues, c'est une vraie piste de réflexion.”, assure de son côté David Leisterh (MR), probable futur Ministre-président bruxellois. Il ne faut aucun tabou sur les solutions possibles, tant la situation est devenue impossible".